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VIOLENCE CONJUGALE

Conséquences possibles

La répétition d’agressions sur une certaine période cause différents impacts négatifs dans la vie des victimes. Le sentiment de honte, de culpabilité et l’impression d’être responsable de ce qui leur arrive est souvent nommé par les femmes victimes. Il est important de dire que la seule personne responsable de toute cette violence est l’agresseur.

Il est difficile pour les femmes de reconnaitre les différentes stratégies qu’elles ont mis en place pour se protéger et protéger leurs enfants. Leur instinct de survie et leur courage sont tout de même présents sans qu’elles le réalisent pour éviter les crises de violence.

Pendant la relation, elles peuvent craindre de s’affirmer, peur que les enfants fassent trop de bruit, peur d’appeler leurs amis, elles craignent qu’une crise éclate. Lorsqu’il y a un épisode de violence, la colère les habite et par la suite une tristesse peut s’installer.

Toute cette dynamique crée de l’insécurité et de l’anxiété chez les victimes mais peut aussi enraciner un sentiment d’injustice qui pourra les mener à agir pour diminuer l’impact de la violence.

Plusieurs autres conséquences peuvent affecter la santé mentale, la santé physique ainsi que le tissu social des femmes victimes de violence conjugale. Voici une liste qui démontre bien l’impact que peut avoir la violence dans la vie d’une femme.

Impacts de la violence

La violence conjugale a des répercussions profondes et multiples sur les victimes et leur entourage. Qu’elle soit physique, psychologique, sociale ou économique, elle affecte non seulement le bien-être et l’autonomie des victimes, mais aussi la sécurité et le développement des enfants exposés.

Ces conséquences, souvent invisibles ou mal comprises, peuvent laisser des traces durables et entraver les démarches de reconstruction. Reconnaître l’ampleur et la gravité de ces impacts est essentiel pour mieux soutenir les victimes et favoriser leur reprise de pouvoir sur leur vie.

La violence physique peut causer différentes blessures telles que des contusions, des fractures, des brûlures, des traumatismes craniocérébraux (commotions cérébrales) ou même la mort. Les traumatismes craniocérébraux — par exemple, coups portés à la tête avec ou sans objet, secousses violentes, étranglement — peuvent entraîner des répercussions majeures sur le comportement des victimes, en limitant temporairement ou même définitivement leurs capacités fonctionnelles. Pourtant, ils ne sont pas nécessairement identifiés par les professionnels de la santé.

Le climat constant de peur et de stress peut également avoir des effets sur leur santé physique, tels que des maux de tête, des problèmes gastro-intestinaux, un système immunitaire affaibli, des brûlures d’estomac, des douleurs dorsales, etc.

La violence conjugale entraîne de conséquences sur le bien-être psychologique de la victime. Les sentiments de honte et de culpabilité, la diminution de l’estime et de la confiance en soi, l’anxiété, la dépression, le syndrome de stress post-traumatique, les idéations suicidaires, l’abus de substances, les pertes de mémoire, les problèmes de concentration et les difficultés à raconter les événements en lien avec la violence vécue n’en sont que quelques exemples.

Si elles sont mal comprises et mal interprétées, ces manifestations peuvent miner la crédibilité de la victime dans les différentes sphères de sa vie y compris dans ses démarches psychosociales et judiciaires. Il est primordial de reconnaître ces conséquences et d’en appréhender l’ampleur et la gravité afin d’être en mesure de la soutenir adéquatement.

L’une des stratégies utilisées par l’agresseur pour renforcer son emprise sur sa partenaire est l’isolement. Pour ce faire, il peut tenter de l’éloigner de ses proches, la pousser à abandonner ses activités quotidiennes, provoquer des absences répétées au travail, au point, dans certains cas, de lui faire perdre son emploi. C’est l’ensemble des relations interpersonnelles de la victime qui sont affectées.

La violence économique exercée par le partenaire ou l’ex-partenaire violent vise à entraver l’autonomie de la femme et a des répercussions majeures sur sa capacité à quitter la relation.

L’endettement (emprunt hypothécaire, emprunts bancaires contractés au seul nom de la victime), le mauvais dossier de crédit, l’incapacité temporaire ou permanente de travailler, les frais d’avocat élevés dus à la multiplication des procédures légales de la part du partenaire violent, le refus de ce dernier de payer la pension alimentaire, les frais de déménagement et le coût exorbitant des logements, par exemple, amènent trop souvent la femme à vivre dans une situation financière précaire. Pour certaines, cela peut même les entraîner dans la spirale de l’itinérance.

L’amour des proches, la confiance et la sécurité s’avèrent des facteurs déterminants pour le développement et l’épanouissement de l’enfant. Malheureusement, lorsque la violence conjugale sévit dans une famille, elle s’enracine dans son histoire. Il n’a pas besoin d’être directement visé par la violence pour en subir les conséquences. Les règles arbitraires et le climat de tension et de peur imposés à la famille affectent son bien-être. Tout comme sa mère, l’enfant est confronté à la détresse, à la peur, à la honte, à la colère, à l’impuissance et il espère le changement.

Cette violence porte atteinte à son intégrité, à son développement psychologique et social et à sa sécurité. L’enfant qui vit dans un contexte de violence conjugale peut :

  • Voir son quotidien marqué par la peur, les menaces, l’indifférence, le silence ;
  • Subir des agressions, des humiliations, de la négligence ;
  • Être blessé en tentant de défendre sa mère ;
  • Vivre un conflit de loyauté. L’enfant a le sentiment qu’il doit prendre parti pour l’un ou l’autre parent ;
  • Être constamment en état d’alerte, craignant l’éclatement de la violence du père ou du beau-père ;
  • Se sentir responsable de la violence et croire qu’en devenant meilleur, il fera cesser ces agressions sur ceux qu’il aime ;
  • Reconnaître la tristesse et la détresse dans le visage de sa mère ;
  • Éprouver des difficultés à l’école tant sur le plan de l’apprentissage que dans ses relations avec ses pairs (isolement, marginalisation) ;
  • Avoir de la difficulté à établir et à vivre des rapports égalitaires avec les autres ;
  • Développer des problèmes de sommeil, de concentration, de comportement et possiblement de santé mentale.

D’ailleurs, bien souvent, les mères décident de quitter leur partenaire violent lorsqu’elles prennent conscience de la souffrance de leurs enfants, lorsque l’un d’eux les presse de quitter le foyer familial, ou lorsque le partenaire menace de brutaliser les enfants ou qu’il passe

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