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La violence conjugale affecte inévitablement la relation entre la mère et son enfant. Cette relation peut être fragilisée à plusieurs niveaux.
Dans un premier temps, l’enfant pourrait défier l’autorité parentale de la mère en poussant les limites de celle-ci. Cela cause un sentiment d’insécurité et d’incompétence en tant que mère même si cela n’est pas le cas.
Dans un deuxième temps, la communication peut devenir plus difficile avec l’enfant, ce qui engendre une perte de confiance et de sécurité dans la relation.
Si tu as besoin d’aide pour toi et tes enfants, n’hésite pas à communiquer avec nous. Nous avons des intervenantes mère-enfant qui peuvent vous accompagner à travers ces défis.
Lorsqu’une famille vit avec de la violence conjugale, les enfants sont autant affectés par la situation que les femmes victimes. Les enfants ont longtemps été perçus comme témoins de la violence, mais ils sont plutôt victimes de cette dernière.
Vivre dans un environnement où un parent est violent fait en sorte que les enfants vivent beaucoup d’anxiété, d’insécurité et de peur pour ensuite développer, pour certains, une méfiance envers les adultes. Les enfants peuvent être victimes de la violence conjugale directement (violence physique, psychologique ou sexuelle) ou « par proxy ». Cela forme aussi une dynamique de violence familiale en plus de conjugale.
Leur compréhension
et leur réaction
Malgré qu’ils ne nommeraient pas le concept de violence conjugale, les enfants reconnaissent les rapports de pouvoir. Avec le temps, ils voient quel est le parent avec la dominance et quel est le parent soumis à la violence. Ils vont s’adapter à cette dynamique nocive, car eux aussi, sont en mode survie. Certains vont se soumettre à la moindre demande du parent violent, pour éviter les réprimandes ou de la violence. D’autres, vont se rebeller contre la victime en refusant son autorité et refuse d’écouter ses règles. Il se peut que les enfants fassent des crises, c’est-à-dire frapper ou mordre pour rejeter l’autorité.
Important: Lorsqu’ils présentent ces comportements, ce n’est pas parce qu’ils « imitent » le parent violent ou qu’ils sont de son côté. Il s’agit d’un moyen d’adaptation et de protection. C’est une réaction normale dans un environnement atypique. C’est la faute du conjoint violent, mais souvent ce sont les enfants et les victimes ressentent la culpabilité.
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